Une chretienne engagée révèle qu'elle a eu des relations sexuelles avec 5 000 hommes

Rosemary Johns est née en Tanzanie et travaille dans la vente de viande depuis 1984.
Rosemary, qui envisage la retraite dit qu'elle peut gérer jusqu'à 40 hommes "par jour"
Dans la vieillesse, la plupart des femmes jouent avec leurs petits-enfants le soir. Mais à 64 ans, Rosemary Johns compte toujours le nombre d'hommes avec qui elle a couché pour joindre les deux bouts et élever ses enfants.
Née et partiellement élevée en Tanzanie, Rosemary est venue à Nairobi, où la vie impitoyable de la ville l'a vue remonter la «Hooker Avenue» pendant près de deux décennies dans le célèbre quartier de Gikomba, synonyme de la plus ancienne profession: la prostitution.
C'était en 1984 quand un ami lui a dit à quel point le trafic de chair était payant. Elle n'a jamais regardé en arrière.
«Je me suis mariée à 16 ans, mais après un certain temps de mariage, mon mari a commencé à nous négliger après avoir donné naissance à cinq enfants», se souvient la mère de huit enfants (deux sont décédés et les autres adultes sont  en Tanzanie).
"J'aurais pu avoir 10 enfants sans deux fausses couches", révèle Rosemary qui s'est séparée de son mari et est devenue serveuse dans un bar à Musoma, en Tanzanie, avant de déménager à Nairobi où "j'ai rejoint des femmes le long de Digo Road où nous attendions clients jour et nuit et facturés Sh5 pour nos services. "
Le prix est resté le même pendant plus de cinq ans "jusqu'à ce qu'il atteigne Sh50 et finalement Sh100 au début des années 2000, selon l'endroit", explique Rosemary qui estime qu'elle pourrait gérer jusqu'à 40 hommes "dans une bonne journée" et " entre cinq et dix hommes dans une mauvaise journée. "
Rosemary dit qu'elle a travaillé pendant un an au dernier étage d'un immeuble situé le long de l'avenue Luthuli à Nairobi en attendant des clients, alors qu'à Gikomba, la plupart des femmes possédaient des cabines où les clients étaient limités à moins de 20 minutes par session.
Beaucoup de choses ont changé au cours des 30 dernières années, «de nos jours, je vois des jeunes filles nous rejoindre ici et dans quelques jours, elles conduiraient leurs propres véhicules ou dirigeraient des entreprises. Malheureusement, certains d'entre eux volent des clients. Ils font de l'argent rapidement et investissent bien, mais par rapport aux années précédentes, ils sont maintenant trop extrêmes. Nous nous habillions joliment sans exposer nos seins ou nos mégots pour attirer les hommes. "
 Rosemary, un chrétien baptisé qui ne manque jamais d'église dimanche, envisage de prendre sa retraite car «de nos jours, nous dépendons de clients à long terme. En fait, j'avais commencé de petites affaires après avoir obtenu un prêt de 70 000 shillings d'une banque locale, mais le feu a détruit ma maison et mon magasin en mars. Même ma carte de baptême et d'autres documents ont été brûlés. Cela et d'autres problèmes m'ont ramené à l'entreprise. "
L'arrivée des préservatifs selon Rosemary a été un cauchemar pour elle et ses collègues dans l'affaire parce que forcer un homme à s'en servir s'apparentait à l'envoyer à un autre prostitué.
"Cela a vu une augmentation des maladies sexuellement transmissibles. Mais nous avons eu Casino Dispensary sur Rive Road, où de tels cas ont été traités ", dit-elle.
Elle révèle que «Dormir avec plus de 10 hommes pour Sh50 chacun était une aubaine, car faire Sh500 en un jour était l'équivalent de gagner environ Sh5000 aujourd'hui."
Elle ajoute: «Le voyage a été long et j'ai dormi avec plus de 5 000 hommes en plus de 20 ans. J'ai été sur le terrain, même mes enfants le savent, et avaient l'habitude de visiter, mais quand ils ont grandi et ont fondé leur famille, ils ont cessé de fréquenter Nairobi. "
À l'heure actuelle, Rosemary a temporairement suspendu ses «bottes» puisqu'elle vit avec deux petits-enfants, mais elle a une maison semblable ailleurs pour poursuivre son activité .